1. |
Sous les pavés, la cave
04:27
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descendre à la cave
les yeux dans la brume
s'isoler l'air grave
les ombres s'allument
et la rage au ventre
danse sur les murs
le tourment qui perdure
encore tu vas te pendre
ton regard effrite
brise les miroirs
mais les reflets persistent
tu ne sais lequel croire
brûler la rétine
obéit se tait
celui qui dort dîne
pour maintenir la paix
fin du mois du monde
fin du monde et moi
il faut bien que tu sortes
à vivre tu t’exhortes
équiper l'attirail
ouvrir le soupirail
masqués casqués sur les trottoirs
tu rejoins tes chats noirs
feulant rameutés pour battre le pavé
virilistes endoctrinés testostérone lacryminée
comme des ombres projetées sur des black blocs bloqués nassés
dans l'affrontement bodybuildé la communion des corps brusqués
en transes antagonistes puisant leur rage aux même racines
ils s'entrechoquent et se suffoquent
enfin leurs sexes s'expriment
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2. |
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assis sur la terrasse le dos à la vitrine
regarde les gens qui passe en léchant ta bibine
les commissures se plissent les rides s'affermissent
le serpent qui persiffle perché dans ton iris
des couleuvres ont passé cul-sec dans ton gosier
ne reste que le mépris et ton ego vicié
l'aigreur jusqu'à la lie a sonné l'halali
l'échec a trop souri jusqu'ici t'a sali
encore une gorgée encore une lampée
anesthésie ta vie tu vas bientôt ramper
sous terre dans un bunker tu webes tu pixellises
tu trolles tu rotes tu pètes surtout tu prophétises
tous les complots du monde t'ont été révélés
raison a vacillé sur l'écran s'est scotchée
tes pensées s'algorythment tu t'islamophobises
tous tes amis passés maintenant tu les méprises
l'antechrist a crié en toi a réveillé
le survivant des bois sur la toile déployée
en t'armant jusqu'aux dents tu attends patiemment
l'apocalypse enfin pour remplir ton néant
assis sur la terrasse le dos à la vitrine
regarde les gens qui passent en léchant ta bibine
ton ego boursoufflé avait rêvé de gloire
un destin de seigneur avant que tout ne foire
des couleuvres ont passé cul-sec dans ton gosier
ne reste que l'intrigue et tes idées reniées
peut-être que tu te goures quand tu bouc-émissaires
les cibles trop faciles sont toutes utilitaires
de belles diversions pour t'occuper l'esprit
t'isoler te convaincre de rester à l'abri
comme ces gens que tu clashes en silence dans le noir
comme ces gens que tu trashes sans qu'ils ne puissent te voir
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3. |
Sauve-qui-peut
03:44
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Sauve-qui-peut
Est-ce que tu sens ce sentiment
Qui te ronge et te dérange ?
Contre-courant bloqué dément
Sac et ressac deviennent étranges
Tu connais bien ce sentiment
Juste un peu de mal-à-l’aise
Le marécage la foule les gens
Ton coeur tiraille sous la terre glaise
T’halètes encore ce sentiment
Qui te voile dans la tempête
Tu suffoques tes tremblements
Embrun le sel te brûle la tête
(inarticulé)
Est-ce que tu vois tous ces visages
Qui nagent et plongent autour de toi ?
Ils vivent et rient sur les rivages
Ils t’éclaboussent et tu te noies
Tu connais bien ce genre d’orage
Qui te broie te paralyse
Tu assistes à ton naufrage
Tu chavires dans l’analyse
(inarticulé)
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4. |
Camisole chimique
04:36
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Camisole Chimique
gare des fumigènes
tes iris fondent et traînent sans chroma
les valises pleines
de torsions de médocs et comas
wagon sans horizon
tremblotant suintant pour la fiole
la bestiole le poison
injectés te dévorent tu t’étioles
les camés camisolent à perdre la raison
colmatant les fêlures à l’abri du cocon
les frasques enfilent des masques comme des caméléons
aux contusions commères aux sordides questions
ton sang saute dans les veines pour paraître vivant
dans la la fumée des chiennes qui dévorent leurs enfants
ça grogne et gicle et traîne des miracles errants
une meute à problèmes qui te montre les dents
la chair le sang
la chair le sang
le foutre rien à foutre
voyager figé
des traumas sur les rails tu poinçonnes
des traumas sur les failles agitées
train-train du quotidien tu détones
libéré enfin
menottant les délices et les vices
appétit sans fin
de tes chairs tes viscères qui vomissent
les camés camisolent à l’abri du cocon
leurs contusions commères à perdre la raison
ils colmatent les fêlures comme des caméléons
leurs frasques enfilent des masques aux sordides questions
ton sang saute dans les veines pour paraître vivant
dans la fumée des chiennes qui dévorent leur enfants
ça grogne et gicle et traîne des miracles errants
une meute à problèmes qui te montrait les dents
la chair le sang
la chair le sang
le foutre rien à foutre
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5. |
untitled 002
04:27
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bientôt
soon
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6. |
Burried in Space
04:24
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7. |
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8. |
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Sang-Foutre Paris, France
rendre gorge et autres bruits
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